À la Découverte de Pharomachrus mocinno (le Quetzal Resplendissant)

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Aujourd’hui la chronique naturaliste  »A la découverte de… » avec l’AELBO, et pour ce 5ème opus, un animal resplendissan
t : Pharomachrus Mocinno.

Cet oiseau d’une trentaine de centimètres de la famille des Trogonidae est un véritable symbole dans les pays d’Amérique Centrale, allant de donner son nom à une monnaie jusqu’à être considéré comme un animal sacré par les anciennes civilisations du continent, notamment les Aztèques. Le nom vernaculaire Quetzal fait directement penser au dieu de cette dernière, Quetzalcoatl, le “Serpent à Plume”, ce qui renforce le symbolisme autour des Quetzals.

Pourquoi “les”? Et bien Quetzal est en réalité un nom vernaculaire (un nom commun) désignant plusieurs espèces, même plusieurs genres d’oiseaux, tous vivant en Amérique du Sud et Centrale. Petite mise au point sur la classification des espèces: le mot espèce désigne la plus petite case dans laquelle on peut ranger un individu (sauf exceptions avec les sous-espèces, notre Quetzal en possédant deux par ailleurs). Le genre est la seconde case la plus précise, par exemple il existe six espèces dans le genre Pharomachrus, mocinno étant l’une d’elle.

Alors pourquoi avoir choisi de parler du Quetzal Resplendissant? Premièrement car c’est, avis purement personnel, le plus beau des Quetzals, arborant un magnifique vert métallique et un rouge des plus écarlate, sans parler de sa petite crête sur la tête, lui donnant une apparence originale. Attention cependant, seuls les mâles arborent des couleurs aussi flashies, les femelles étant plus ternes et discrètes. Cependant, ces messieurs ont leurs deux longues plumes caractéristiques (pouvant atteindre le mètre de long) caudales seulement lors de la saison de reproduction.

De plus, c’est aussi l’espèce la plus représentée, et un peu de joie ne fait pas de mal: en effet, il n’est pas considéré en danger d’extinction, son habitat étant les forêts humides de moyenne montagne (entre 1200 et 3000 mètres en moyenne), territoires peu impactés par l’Homme et protégé par certaines autorités, par exemple la Costa Rica, et sa nourriture composée notamment d’avocats sauvages ne le contraint pas à être dépendant de populations en déclin comme les insectes, régime qui lui demande cependant quelques migrations saisonnières mineures.

Mais il y a une raison plus énigmatique à ce choix. En effet, il est possible de tomber sur quelques surprises en faisant nos recherches. Il y a par exemple une petite pépite présente sur la page Wikipédia du Quetzal Doré:

Nous, rédacteurs, ne nous sentions que moyennement en confiance par rapport à la véracité de ces propos, aussi inattendus qu’énigmatiques. Nous vous quittons sur cette comparaison… audacieuse dirons-nous!

Au plaisir de vous retrouver la semaine prochaine,
Un Naturaliste Sociopathe et Chacha, Câlinothérapeute <3

Sources:

https://www.oiseaux.net/oiseaux/quetzal.resplendissant.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Quetzal_resplendissant

https://fr.wikipedia.org/wiki/Quetzal_dor%C3%A9

https://www.discoverlife.org/mp/20p?see=I_LHT972&res=640

http://jackaimejacknaimepas.blogspot.com/2018/04/loiseau-liberte.html