Sortie du journal n°4 ![03/02/18 : mis à jour avec les dates]

Bonjour à tous !

Le temps que vous attendiez (peut-être) tous est venu : le journal n°4 est sorti !

Pour le lire, plusieurs options :

1) Le récupérer auprès de notre stand dans le Déambulatoire

On y sera toute la semaine (et on distribuera des crêpes) :

  • 13h15 – 13h45 Lundi
  • 9h45 – 11h15 et 13h15 – 13h45 Mardi
  • 10h15 – 11h45 Mercredi
  • 9h – 16h Jeudi
  • 10h45 – 12h15 Vendredi

2) Le récupérer au local

Au local du CQFD au bâtiment Astrée : 1er étage, porte dans le couloir en face du foyer (on vous offre un café gratos si vous passez entre midi et deux)

3) Le récupérer auprès d’un partenaire

Au Déambu : Biosphère en a 100 exemplaires ; l’AELBO et AVANZA en ont chacun 50. La BU en a 250, et l’AECOR en a 100 également, si vous êtes sur Rockfeller.

4) Le lire en ligne

N’oubliez quand même pas d’en prendre une version papier, on les distribue gratuitement, le papier est recyclé et il est tout beau & tout léger !

Reportage : au concert de l’AECOR

Hello à tous !

On vous avait parlé du super concert de l’AECOR il y a deux semaines et comme au CQFD, on ne recule devant aucun sacrifice pour vous informer, on a décidé d’envoyer un commando reporter sur place. Samedi soir donc, à 18h, j’ai quitté l’immensité désolée de l’usine Jupiter pour aller à la Doua, en Astrée, voir ce qui allait se passer.

Après une infiltration réussie, j’ai pu prendre place à euh… ma place, et écouter. Le concert était découpé en trois phases : petits groupes, chorale, orchestre, et un final avec chorale et orchestre. On va donc les passer dans l’ordre, et j’essayerai de vous trouver à chaque fois la musique correspondante, pour que vous puissiez vous faire une idée de à quoi ça ressemblait.

Petits groupes

On a donc débuté la soirée en partant dans l’espace avec une cover de Star Wars à l’accordéon (deux pour être précis), plus spécifiquement Duel of the fates et Darth Vader theme. Il semblait difficile, pour le premier, de réussir à rendre tous les instruments de l’orchestre à deux et effectivement, j’ai trouvé que ça manquait un peu de profondeur comparé à l’original. En revanche pour le second, absolument aucun problème ! Sa plus grande simplicité le rendait bien mieux adapté, et, de fait, ce thème se retrouve dans des centaines de variations sur YouTube, dont des jouées par des lecteurs de disquette et des imprimantes 3D.

Duel of the fates

Floppy Vader

Printer Vader

On est revenus au sol avec… Jil is Lucky, de The Wanderer (à ne pas confondre avec The Wanderer, par Dion, pour les joueurs de Fallout) : un atterrissage en douceur dans les plaines, avec guitare, violon & chant.

On a continué avec Street Spirit de Radiohead, interprété à deux : une guitare et un piano.

On a enchaîné avec un mashup de Somewhere over the rainbow (dans la version d’Iz, pas celle de Judy Garland) et de Ripe tides, chanté par trois personnes dont une qui jouait également du ukulélé.

Méditango à présent, de Astor Piazolla, interprété au piano et à la guitare : j’ai beaucoup apprécié, mais j’ai la furieuse impression d’avoir déjà entendu un bout de la mélodie dans une autre chanson, ça me perturbe terriblement. Un paquet de cookies à celui qui trouvera le nom !

Pocketful of Sunshine à présent, en version chant/tambour. Je dois le dire, après avoir écouté la vidéo originale, je la trouve moins bien que la cover de l’AECOR, c’est dire qu’elle m’a plu !

Le thème du personnage Nami, de League of Legends : j’étais moins convaincu, mais ils partaient avec deux désavantages :

  • Je n’aime pas ce jeu, ni son design très pop ;
  • Et en plus, je trouve que la mélodie de la musique présente des similarités avec une de mes musiques préférées de tous les temps (j’ai même ses paroles sur le mur de ma chambre), Fear not this night. Sans doute parce que ce sont deux représentants du genre épique, mais je ne dois pas être le seul puisqu’en allant écouter la musique originale, YouTube m’a gentiment suggéré d’écouter FNTN !

En tout cas, la version de l’AECOR était très fidèle à l’originale, avec seulement un piano et une flûte.

Chorale

Passons maintenant à la chorale.

Ils ont attaqué avec Evening Rise, un chant traditionnel amérindien. Je dois avouer que je me suis demandé pourquoi un chant traditionnel amérindien serait écrit en anglais ; après quelques recherches sur Internet, j’ai trouvé quelqu’un qui avait la même question que moi, et en résumé, la réponse c’est que la chanson vient probablement d’un chant (amér)indien et qu’elle a été tellement modifiée qu’elle semble curieusement populaire en Allemagnei. En revanche, la musique elle-même était fort sympathique !

Pour la suite, Thule mama ya. On m’a parlé de chant zulu et dans ma tête de joueur de Civilization j’ai commencé à saliver (oui mon cerveau a des glandes salivaires). Je n’ai pas été déçu : c’était très agréable et digne des deux auxquels je pensais (Baba Yetu & le thème de paix de Shaka).

J’ai failli faire une blague avec « comme c’était l’heure d’aller à la buvette, ils ont entonné une chanson à boire » mais absolument pas, ce n’était que l’avant-dernière. Je parle ici du Tourdion de Pierre Attaignant, une chanson du 15ème siècle tout de même ! Mes recherches sur YouTube m’ont permis de trouver une version chantée par des Hongrois (selon Google trad’), et comme je trouve leur accent ultra-sexy je ne peux m’empêcher de vous la mettre au lieu d’en chercher une en français :

Et enfin, last but not least (petite phrase en anglais pour introduire une chanson dans la langue, trop fort) : We will rock you, de Queen ! La salle avait tellement d’enthousiasme que la mélodie a failli partir avant les chanteurs, mais heureusement le contrôle a été éventuellement rétabli.

Orchestre

Enfin, les choses sérieuses avec l’orchestre et peut-être une de mes musiques préférées de tous les temps, Greensleeves. Oui, « sleeves », de manche, pas « leaves », feuilles : la chanson s’appelle donc manches vertes, pour « une dame aux manches vertes ». Cette musique faisait partie de la bande-son d’Anno 1602, dans une version pratiquement identique à celle jouée par l’AECOR (qui m’a tellement plu que j’ai dessiné 3 cœurs sur mon carnet, j’ai honte). La voici : (baissez le son, son volume est trop élevé) :

On a poursuivi avec un medley d’Avicii, dans un arrangement spécial made in AECOR (trop fort !). Je serais donc incapable de vous trouver une vidéo sur YouTube mais prenez Hey Brother, Wake me up et « Levels » si je me relis correctement, mixez le tout pour que ça sonne bien et ça devrait donner un truc similaire ! Eventuellement.

La Comparsita : je ne connaissais absolument pas mais c’était très agréable à entendre ! Pour votre culture générale, la mélodie a été créée par un étudiant Uruguayen et c’est même devenu l’hymne national de l’Uruguay (et non pas du Québec, si vous en doutiez).

Pour conclure, l’orchestre a joué la BO de Alice au Pays des merveilles (Alice’s theme, exactement) par Tim Burton. J’ai marqué 3 cœurs au total donc on score à égalité avec Greensleeves, mais je dirais qu’il y a un bonus de découverte.

Super combo chorale-orchestre « Wake me up before you go-go »

Une célèbre chanson des années 80 pour terminer ? J’avoue que j’étais un peu heureux (j’ai écrit « topito » pour vous dire, mais ça reste entre nous), et ce même si l’orchestre était finalement un poil plus audible que la chorale (ce qui est dommage pour une chanson). Pour l’écouter :

i : https://mudcat.org/thread.cfm?threadid=164527

Les Projets de BMC

Chaque année, de nombreux projets voient le jour au sein des masters de l’Université, à travers une UE « Gestion de projet » qui est proposée en première année. C’est dans ce cadre que nous avons rencontrés quatre étudiant du Master BMC qui étaient à la recherche d’une association pour héberger les fonds qu’ils allaient devoir manipuler ! Nous avons donc pensé qu’il s’agissait d’une opportunité intéressante afin de découvrir leur Master de l’intérieur, mais également d’en apprendre davantage sur les possibilités de l’UE Gestion de projet.

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Votre cours, avec un PC ou du papier ?

La plume est plus forte que l’épée – mais qu’en est-il du processeur ?

Vous avez sans doute réfléchi à adopter ou avez décidé d’opter pour l’ordinateur en cours, comme votre serviteur ; c’est en effet pratique pour prendre des notes rapidement, suivre le diaporama, faire des recherches complémentaires éventuelles… Cependant, une étudei parue en décembre 2016, reprise par le journal ScientificAmericanii et Slateiii, réalisée par Susan M. Ravizza, Mitchell G. Uitvlugt, Kimberly M. Fenn semble apporter une réponse en faveur du bon vieux couple papier-crayon.

Ces chercheurs ont mesuré les performances scolaires de 84 volontaires, tout en leur demandant de se connecter à Internet via un serveur proxy (une passerelle entre leur ordinateur et Internet) de manière à suivre leur navigation et en leur demandant d’estimer le temps qu’ils passaient à surfer sur Internet en cours.

Des usages non-académiques en cause

Il en ressort que les étudiants de l’étude passent en moyenne 40 minutes sur 100 du temps de cours en ligne pour des usages non académiques : consultation de réseaux sociaux, vidéos sur YouTube, mails, achats sur Internet. Cet usage est associé avec un risque plus élevé d’échec aux examens.

En revanche, seulement 5 minutes en moyenne sont consacrées à des usages plus adaptés : dictionnaire, diapos en ligne, recherches complémentaires… Ce qui ne permet pas d’avancer un effet, la quantité étant trop restreinte.

Cause, ou symptôme ?

Pour creuser plus profond, les chercheurs se sont demandé si cet usage non-académique n’était pas un symptôme d’un manque d’intérêt facilitant l’échec final plutôt qu’une cause directe de l’échec ; cependant, après analyse, les personnes ayant de bons scores comme de mauvais étaient affectées également par cet usage d’Internet et en éprouvaient les mêmes conséquences. L’usage d’Internet semble donc bien être un facteur de baisse des résultats indépendants.

Quelles conclusions tirer ?

Selon les résultats, ainsi que ceux d’autres études, montrant notamment l’efficacité supérieure des notes prises à la main contre celles prises à l’ordinateur, ainsi que le fait que les utilisateurs d’ordinateurs distraits peuvent distraire leurs camarades, il semble nécessaire de reconsidérer cette décision, surtout si la concentration n’est pas votre point fort.

Par ailleurs, en France, certains professeurs d’université en appellent, après l’interdiction des portables au lycée, à celle des ordinateurs à l’universitéiv.

Alors, que choisir ? Il peut être intéressant, entre l’interdiction et le laisser-faire, d’explorer une troisième voie, celle de la reconquête de notre attention : de plus en plus d’articlesv s’alarment de la guerre livrée à notre concentration par nos appareils, qui nous bombardent de notifications conçues spécialement pour attirer notre regard, à tel point que la Silicon Valley a même commencé à réagir en proposant de nous aider à nous débarrasser du problème qu’elle a elle-même créévi.

En conclusion, silicone ou crayon de papier, à vous de voir (et arrête de lire le CQFD en cours petit sacripant !)

i : http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0956797616677314?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori%3Arid%3Acrossref.org&rfr_dat=cr_pub%3Dpubmed&

ii : https://www.scientificamerican.com/article/students-are-better-off-without-a-laptop-in-the-classroom/

iii : http://www.slate.fr/story/148602/etudiants-mieux-travailler-sans-ordinateurs

iv : https://www.liberation.fr/debats/2018/09/18/ordinateur-a-l-universite-combien-y-a-t-il-d-etudiants-dont-on-ne-voit-jamais-les-yeux_1679549

v : https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2018/oct/14/the-lost-art-of-concentration-being-distracted-in-a-digital-world

vi : https://www.nextinpact.com/news/106568-android-p-assistant-photos-ia-au-secours-votre-bien-etre-et-google.htm pour Google par exemple

Interview de l’AECOR

Bonjour à tous !

Le logo de l’AECOR

Comme on trouvait qu’il y avait plein d’assos cools sur la fac, et que plein de gens ne les connaissaient pas, on s’est dit qu’on allait en parler. Aujourd’hui du coup, on accueille l’AECOR !

Bonjour l’AECOR ! Pouvez-vous vous présenter, vous et votre association ?

Bonjour et merci pour cette initiative ! L’AECOR ce sont des lettres compliquées pour définir l’Association des excentriques coincés de l’opiniâtreté rurale, non je rigole, évidemment l’AECOR c’est l’association des étudiants de la Chorale et de l’Orchestre de Rockefeller !

Des gens très intéressants, passionnés, des fois un peu trop, de la musique, qui se réunissent toutes les semaines pour partager cela, chanter, jouer, trimballer leur instrument avec fierté dans la fac jusqu’à notre fameux lieu de rencontre : une salle mystérieuse dans laquelle tous les lundis et mardis résonnent des bruits curieux qui forment au final des morceaux de musique bien sympas.

Une fois notre programme au point, nous le présentons en concert et nous reversons les bénéfices des places vendues à une ou plusieurs associations à visée humanitaire et/ou qui s’investissent dans le monde de la santé. Et voilà ! La musique réchauffe les cœurs !

Comment fonctionne votre asso au quotidien ? Je suppose que vous avez des répétitions ? A quel intervalle à peu près ? Sont-elles toujours au même endroit ?

En effet, la musique c’est magique mais ça se travaille quand même, enfin travaille… J’utilise un gros mot pour définir un moment convivial de répétitions hebdomadaires pendant lequel nos chefs, étudiants dans la vie, comme nous les adhérents, nous entrainent à répéter des chansons ou des morceaux d’orchestre.

Le lundi de 18 à 20 heures, nous accueillons nos choristes au beau nombre de 40 environ en ce début d’année, avec Yannis, notre chef de chœur, en formation de Direction de Chœur. Nous chantons tous ensemble, avec différentes voix réparties, et apprenons à nous écouter, faisons de belles vocalises, des exercices un peu bizarres des fois mais je n’en dirai pas plus…

Le lendemain nous retrouvons dans la même salle, en IML 2B, à la Faculté de Rockefeller, Chloé et Gaby, nos chefs d’orchestre qui rassemblent un orchestre composé de divers instruments, de l’accordéon jusqu’au violoncelle, en passant par le violon, les flûtes, la trompette, le piano (de l’asso) … Et bien sûr, aucun instrument n’est refusé et tous les niveaux sont accueillis bras ouverts, d’ailleurs avis aux musiciens, nous cherchons et recrutons activement, nous voulons enflammer des scènes, mais les pompiers ne se sont pas déplacés car ils estiment que ça manque encore de feu !!!

Et ainsi de suite, chaque semaine, jusqu’à ce que le programme soit établi pour le présenter en concert, notamment le 17 Novembre prochain au Théâtre Astrée, à la Doua, à vos agendas !

Nous intervenons également et sommes sollicités souvent pour participer à des soirées, animer des évènements, des GALAS et nos adhérents bénéficient de ces bons plans et ont même des avantages grâce à des partenariats que nous créons. Nous venons justement de solliciter la Maison de la Danse pour avoir des réductions sur des places, et même des magasins de musique !

Avez-vous beaucoup d’adhérents ? Quel est leur niveau ? Tous sont-ils de Rockefeller ou certains viennent-ils de La Doua ?

On compte en moyenne 80-90 adhérents dans l’association ! Avec une quarantaine active dans la chorale et un peu moins dans l’orchestre, et parmi eux 13 membres du bureau qui gèrent tous les évènements, la communication, les concerts, les adhésions, les inscriptions à nos week-ends adhérents, et puis tous les aléas d’une association.

Tout le monde, de tous réseaux étudiants, de la Doua, de Rockefeller, d’ici et de l’au-delà, tous niveaux confondus est invité à se joindre à nous, nous avons des gens du Conservatoire, de l’ENM, comme nous avons des autodidactes, ou des amateurs, notre seul critère est… La passion de la musique !! Et même ça j’ai envie de dire, qu’on apprend à l’avoir parmi nous.

Quelles sont les démarches à faire pour adhérer ?

Quel vilain mot que démarche… Je dirais plutôt… Voyons voir… « Comment je fais pour faire partie de cette équipe de fous ! ». Mais en soit c’est très simple : nous vous intéressons, vous nous rejoignez en répétition à la chorale ou à l’orchestre pour tester ou même directement adhérer selon un formulaire que nos secrétaires concoctent et postent en plus en ligne sur notre groupe « adhérents » pour y avoir accès tout le temps. De plus, nous avons désormais une plateforme en ligne, avec une application, nommée Studeal qui vous permet de nous suivre et d’adhérer et de payer directement via l’appli, la modique somme correspondant à l’adhésion.

Nous sommes toujours joignables sur notre page Facebook « Chorale Orchestre AECOR » pour toutes questions.

Comment peut-on vous suivre au quotidien ?

Nous avons envahi le réseau… Nous avons une page Facebook, un site Internet, www.aecor.fr, un compte Instagram, des vidéos avec un compte Youtube, un groupe Snapchat, et nous partageons nos évènements sur tous les réseaux étudiants, dans les journaux, sur les panneaux lumineux, nos flyers, nos affiches de rentrée et de concert, nos ecocups… Bref, si vous ne nous avez pas vus…

Avez-vous des grands projets à venir ?

Déjà un souvenir mémorable, la participation au Téléthon l’année dernière à Paris, au Pavillon Baltard, en tant que représentant de la FAGE et des étudiants de France. Et cette année, un gros concert le 17 Novembre à Astrée, au soir, pour tout public, un autre vers Mars Avril, la date tombera prochainement, et très vite notre participation au Congrès des Staps, le 27 Octobre avec un projet innovant mais disons… surprise ! Et tellement d’autres rencontres et partenariats à venir pour soutenir des causes humanitaires et de santé.

Merci beaucoup à Hannah pour ses réponses ! J’espère que vous avez apprécié ce portrait, et si oui stay tuned, CQFD+AECOR devraient faire de belles choses à l’avenir !