Tout ce que tu dois savoir pour réussir ton inscription.
Les fameuses inscriptions à la faculté … C’est LE passage obligatoire pour organiser ton année et pour devenir un étudiant inscrit. Pour faire court, la première fois personne ne trouve ça simple : on distingue très mal les deux types d’inscriptions.
Alors, voici une présentation des Inscriptions Administratives (IA) et des Inscriptions Pédagogiques (IP) que tu vas devoir faire (ou que tu as déjà fait !). Attention, ces deux étapes sont extrêmement importantes et nous te conseillons de faire les choix qui te correspondent le mieux.
Salut toi !
Pressé d’aller en cours ? Ou au contraire, tu rêves de prolonger les vacances ? En tout cas, pour tous nos petits nouveaux étudiants de Licence, nous te proposons un carnet plein de surprises à propos de l’intégration à l’Université de Lyon 1.
Au fil des articles, tu découvriras le fonctionnement de la faculté et nos quelques conseils pour réussir pleinement cette rentrée. Voici d’ores et déjà le sommaire et l’édito de l’équipe !
Edito
Salut l’ami,
Tout d’abord, bienvenue à toi au sein de l’Université Claude Bernard Lyon 1. Au CQFD, on préfère être franc avec toi : la rentrée c’est TOUJOURS l’enfer (sauf si tu as passé ton été à travailler très dur ou que tes vacances laissent à désirer… Là, c’est plus une libération) ! Il faut dire qu’on y est tous passés pour être aujourd’hui des étudiants. Mais rassure toi puisque finalement, on s’en sort bien et on finit même par aimer retrouver l’Université après chaque été.
Parce que nous sommes tous le nuisible de quelqu’un d’autre
La période des révisions n’est toujours pas terminée et nous sommes nombreux à continuer à nous entasser dans le temple du travail : la Bibliothèque universitaire. (Sauf que dans ce temple ce n’est pas l’encens qui fume, mais les cerveaux). Malheureusement, comme nous l’avons découvert dans la première partie, certaines personnes semblent tout faire pour venir ruiner vos révisions. Voici donc la deuxième partie de la liste des personnes qu’on aurait envie de jeter hors de la BU :
Il y a deux types de groupes de travails : ceux qui ont des box et qui n’ont pas conscience du bruit qu’ils font, et les autres. Ce deuxième type de groupe va donc se placer sur une table et discuter à voix basse, s’engueuler à voix basse, monter le ton à voix basse, tout ça parce qu’il ne sont pas d’accord sur la police à utiliser ou la couleur pour le titre du poster. Merci. Certains groupes vont même prendre 3 tables pour leur poster. Dans les deux types de configurations, il arrive souvent que lorsqu’une personne vienne demander le silence, le bruit reprenne 5 minutes après. Faut dire que c’est un travail de groupe, pas simple de le faire sans communiquer.
Les stressés de la vie
Révision rime souvent avec période de stress ce qui nous amène aux personnes qui ont la bougeotte. On citera en vrac toutes les personnes qui « cliquetiquent » leur stylo, ainsi que toutes les personnes qui tremblent et font trembler le sol et les tables.
Les ambianceurs
Toutes ces personnes qui écoute de la musique à fond. Pas de la musique apaisante de relaxation. Non ! Du bon gros dubstep-trance des familles. Complètement normal !!
Les Christina Cordula en herbe
Les personnes qui se mettent du vernis. Ce n’est pas le cas de figure le plus courant, nous vous l’accordons, cependant à la rédaction nous avons déjà eu l’occasion d’être victime de l’odeur du vernis qui vous monte à la tête et ce dans un espace où l’aération n’est pas optimale.
Les absents
Toutes les personnes qui sont parties mais qui continuent d’occuper une place vont te faire rager. Si tu n’as pas de place, tu rages, si tu as une place mais que la personne à oublié son téléphone en vibreur (voire en sonnerie) sur la table au moment où TOUS ses amis décident de la contacter, tu rages aussi.
Les malades
Pourquoi vous êtes ici ? On comprend bien que votre vie est nulle parce que vous êtes malade et qu’en plus vous devez réviser, mais pourquoi faire partager au monde entier ces moments où votre corps vous rejette intégralement ? Non seulement, vous faites du bruit mais en plus vous êtes très certainement contagieux ! C’est pas très fair-play comme logique » Je suis malade pendant les révisions, ce sera votre tour le jour de l’examen » ! On vous souhaite tout de même un bon rétablissement !
Les paumés
Certains d’entre vous semblent oublier l’existence d’Internet ou même des bouquins de la bibliothèque pour répondre à leurs interrogations. Ainsi nous avons la chance de subir leurs innombrables allées et venues auprès de leur camarade possédant la science infuse. Du moins, on suppose que c’est la raison de leur déplacement … qui sait ?
En conclusion, nous sommes tous le chieur d’un autre, respectez-vous, n’hésitez pas à cordialement demander à une personne de faire attention à son comportement s’il dérange et n’attendez pas que quelqu’un le fasse pour vous en râlant, parce que les gens qui râlent, ça nuit vraiment aux révisions!
POZ
CES GENS QUI VONT NUIRE À NOS REVISIONS À LA BU – Première partie
Parce que nous sommes tous le nuisible de quelqu’un d’autre
Nous y sommes, cette période merveilleuse des révisions intenses (parfois de dernière minute). Afin de mettre toutes nos chances de notre côté nous sommes nombreux à chercher un endroit calme à l’ambiance de travail efficace pour s’y installer. La Bibliothèque universitaire semble le lieu parfait pour nos révisions. Cependant c’est sans prendre en compte que plus il y a de monde dans un même endroit plus il y a des chances d’être en présence des personnes bruyantes, agaçantes, ou contre-productives. Tour d’horizon des personnes qui vont nuire à nos révisions :
Nous-même
On va commencer cette article par ne pas se mentir et assumer que, oui, la personne qui va le plus nuire à nos révisions c’est nous-même. Difficulté à se lever, à se mettre au travail, la procrastination, la fatigue, la déconcentration, etc. Toutes les forces de la nature sont contre nous et cherchent à nous empêcher de travailler. Alors on prend son courage et sa motivation pour réussir ses révisions !
Les personnes sociables
Il y a ces personnes qui croisent leurs potes qu’elles n’ont pas vu depuis…. fiou, moins d’une heure, et avec lesquels elles ont décidé d’engager une discussion, que dis-je un débat, sur toute leur vie depuis le jour de leur naissance. Avec un peu de chance, ils chuchoteront de façon forte, et ponctueront leurs phrases avec des rires bruyants !
Les E.T.
Les personnes qui passent des coups de fils en chuchotant à la BU. Franchement, pourquoi vous faites ça ? En plus vous passez votre temps à répéter parce que de l’autre coté on ne vous entend pas. Faut dire que vous chuchotez pour ne pas embêter votre entourage, que vous ennuyez quand même. Et puis, c’est pas facile de bien articuler en chuchotant. On vous propose un exercice de diction : « JE NE TELEPHONE PLUS À LA BU».
Les personnes qui dorment
On pourrait croire que parce qu’ils dorment ils sont inoffensifs : PAS DU TOUT ! Non seulement ils vous narguent, mais en plus ils vous donnent envie de bailler et de piquer du nez à votre tour. Parfois certains se mettent à ronfler, merci l’ambiance !
Les amoureux
Les gens qui se bouffent la bouche. C’est pas le lieu, c’est pas productif, et franchement pas toujours romantique !
Les tricheurs égoïstes
Ces personnes qui, pour éviter un maximum d’avoir à subir les nuisances d’autrui, vont prendre un box pour 8 personnes à eux tout seul. En plus, c’est génial ils ont un tableau blanc pour s’entraîner, et plusieurs tables pour s’étaler.
Les personnes affamées
Il faut dire que réviser ça demande pas mal d’énergie, et parfois notre corps décide qu’il en a besoin de plus. À ce moment crucial il y a deux cas de figures :
(1) celui qui ne mange pas, parce qu’il ne peut pas ou ne souhaite pas et qui se lance dans une symphonie de gargouillements en ré mineur
(2) celui qui mange, vous proposant alors une musique rythmée de bruits de sachet, accompagnée de mastications à rythme soutenu. Sachez que toutes les personnes qui décident de manger des fruits à coques (Noisettes, amandes, …) parce que c’est plein d’énergie, on vous déteste !
On rappelle que la nourriture n’est pas autorisée dans les étages de la BU. Non mais oh 🙂
En conclusion, nous sommes tous le chieur d’un autre, respectez-vous, n’hésitez pas à cordialement demander à une personne de faire attention à son comportement s’il dérange et n’attendez pas que quelqu’un le fasse pour vous en râlant, parce que les gens qui râlent, ça nuit vraiment aux révisions!
Cette nuit, à la BU, nous avons eu l’occasion de discuter avec tout un tas de gens super sympa, d’horizons très divers. Certains ont même joué les reporters pour nous, sont venus prendre des nouvelles et donner leur avis ! Ce fut aussi ça, cette nuit à la BU : un moment de partage ! Dans la journée, nous avons reçu des messages dont un témoignage de notre nouvelle pote Romane qui nous a beaucoup plu, et qui illustre plutôt bien l’ambiance entre 2h et 4h du matin !
Nous avons décidé de vous le partager afin d’apporter une vision extérieure du projet.
mercredi 11/05/2016 à 13h06 – Romane
« Comme je n’avais pas le courage de prouver encore une fois à la post-partiels que, oui, je shake mon corps mieux que Beyoncé, j’ai quand même décidé de faire un truc « qui défonce grave » : une nuit à la BU de la Doua. Après avoir croisé des meufs ravies de se trimbaler en pyjama « Les 101 Dalmatiens » entre les rayons, des guerriers acharnés qui bossaient sans pause aucune, des mecs qui dormaient sur les tables et des mecs qui dormaient sous les tables; j’ai par hasard atterri, que dis-je, échoué au milieu des rédacteurs du journal CQFD. Cela va sans dire, j’avais de quoi me tenir éveillée après mes heures de travail : esprits en ébullition, humour, efficacité et sympathie étaient au rendez vous. J’ai même vu des méninges se creuser jusqu’au liquide céphalo-rachidien pour sortir de bons articles all night long. Faut dire que j’avais la dégaine pour me faire de nouveaux amis : double rangée de cernes et esprit confus (par exemple tu me demandes comment je m’appelle je réponds « oui »). Ils ont même toléré mes paroxysmes de mutisme à 3h du mat’ (selon moi il vaut mieux se taire quand on est dans le mal au milieu d’inconnus, que de sortir des suites de mots incohérentes avec des variantes de tonalité douteuses). Deux choses sont sûres : 1) c’était chouette 2) je vais écrire des articles pour votre journal ! <3″
mais à cette heure-ci, peut-on dire « rencontres fraîches et matinales » ? Je ne pense pas.
Au-delà du fait de ne pas être des machines, de vouloir draguer les gens et de (quand même) travailler d’arrache-pied, on fait des pauses (parce-que Poz en a marre). Mais lorsque l’équipe fait des pauses, elle fait quelques rencontres assez inhabituelles… Mais tout est pardonnable en cette nuit spéciale.
Numéro 5 – Les vigiles
Oui parce-que c’était nécessaire d’en parler. Eux, ils rayonnent de fraicheur et de dynamisme. Ils semblent toujours là pour nous protéger, même si on ne les voit pas vraiment en réalité … Sinon, leurs conversations autour de leur verre de jus de fruit (pensons-nous) semblaient intéressantes et sérieuses à tel point qu’ils étaient (très, très, très, très) proches physiquement !
De temps en temps, on a cependant eu le droit à quelques réflexions : « eh ! Parlez moins fort, c’est tout » … Pardon ? Oups ; « vous êtes sérieux avec votre projet ? » est-ce-que nous avons l’air de plaisanter ? Le sérieux à la BU, c’est la base ! ; « non mais… nous on a dormi durant la journée donc on est au taquet, comment vous faites ? Vous êtes fous » et bien, quand on aime on ne compte pas (les heures) : petit mot d’amour au milieu de zombies fatigués.
Numéro 4 – Les nudistes et les fêtards :
Entre le groupe de garçons torses-nus au 4e étage (on a apprécié le spectacle les gars !) et le groupe de filles endormies comme lors de la fin d’une pyjama party, vous êtes exceptionnels. On remercie notre espion de choc ayant déambulé à travers les étages, tel un chasseur de fantôme (d’araignées, de moustiques, tout ça tout ça… ) pour vous trouver. Son nom restera secret tel un double-zéro.
Numéro 3 – Les paumés :
« Eh, explique moi pourquoi est-ce-que les toilettes des garçons sont roses ? C’est pour ça que je me trompe ! J’suis pas une fille ! ». Vous étiez nombreux, très nombreux et franchement, on vous comprend. À tel point, qu’on en a fait un article durant cette nuit.
« Ah mince, j’ai oublié ma carte étudiante ! », serait-ce l’effet de la fatigue, du surmenage ou d’un profond problème de mémoire ? Heureusement que les vigiles sont cools n’est-ce-pas ?
Petite pensée aussi aux quelques égarés ou fatigués (ou … bref, vous m’avez compris !) qui viennent nous voir. Le fan club est bien vivant et on s’en réjouit toujours plus !
Numéro 2 – Les survivors :
On vous admire énormément et on vous aime. Vous êtes de vrais guerriers, ceux qui tiennent, ceux qui n’ont pas cherché d’excuses pour ne pas tenir toute la nuit. Vous méritez amplement le petit déj’ offert par la BU ! Prenez des forces, absorbez de l’intelligence, les partiels sont bientôt là et vous serez tous majors de promo ! ( impossible mais laissez-nous rêver).
Numéro 1 – Le CQFD
Nous tenons à préciser tout d’abord que nous ne sommes vraiment pas narcissiques et égo-centrés. Mais il faut se l’avouer, on s’est tous (re)rencontrés pendant cette nuit. Et qu’est-ce-que c’est bon de se retrouver : la famille CQFD, c’est une ambiance douteuse mais une ambiance assurée !