Interview La Bocalitude

Bonjour à tous ! 

Nous, au CQFD, on aime bien la planète, comme vous le découvrirez dans notre prochain numéro. Et comme les étudiants de master microbiologie réalisaient une conférence sur le zéro déchet, on s’est dit qu’on allait les interroger pour savoir ce qu’il y avait derrière leur projet « La Bocalitude » ! 

Bonjour La Bocalitude ! Pouvez-vous vous présenter, vous & votre projet ? 

Bonjour ! Nous sommes quatre étudiants en Master 2 Microbiologie Appliquée à l’Agroalimentaire, au Biomédical et à l’Environnement (MAABE) à l’Université Lyon 1. Dans le cadre d’une UE environnement, nous devions réaliser un projet qui n’avait aucune obligation, si ce n’était d’avoir un lien avec ce domaine. Etant moi-même dans une démarche Zéro déchet, mon groupe et moi (Valentine G.) avons décidé d’aborder ce thème. Le Zéro déchet est tout un style de vie : au-delà de la réduction des déchets, c’est aussi vivre différemment pour mieux respecter sa santé et l’environnement.  

Notre projet s’est alors divisé en trois axes : une intervention dans une classe de CM1 pour les sensibiliser à la notion de déchet et aux solutions qui existent, une conférence sur le campus de la Doua (qui a eu lieu le 22 Novembre 2018) et la création d’un site internet : labocalitude.fr

Qu’avez-vous de prévu à l’avenir sur ce thème ? 

La Bocalitude est née de ce projet et a bien l’intention de persister ! Pour cela, le site internet continuera d’être alimenté sur le thème du Zéro déchet, afin de donner des clés et des conseils pour se lancer dans cette démarche, et d’expliquer pourquoi il est important de faire quelque chose.  

Il est aussi possible de nous contacter via le site pour réaliser d’autres conférences.  

Vous êtes-vous intéressés à l’aspect « recherche scientifique » de la lutte contre le changement climatique ? Si oui, auriez-vous des références & des conseils pour des étudiants désireux de s’y intéresser ? 

J’avoue de pas en connaitre assez sur la question pour proposer des références et conseils à ce sujet. Je m’intéresse notamment à tout ce qui est revalorisation des matières. Par exemple, le plastique, qui est un véritable fléau en termes de pollution environnementale, peut être réutiliser en carburant. De nombreuses recherches s’orientent aussi sur la production de biogaz ou de biocarburant pour palier aux réserves de pétrole qui s’épuisent et réduire les gaz à effet de serre.  

Au-delà de ça, que pensez-vous de votre master ? 

La première année du Master Microbiologie apporte de nombreuses connaissances théoriques dans ce domaine. Le parcours professionnel MAABE a pour objectif de nous préparer à insérer le monde professionnel, à travers la réalisation de différents projets au cours desquels nous gagnons considérablement en autonomie et en capacité d’adaptation. Il nous apporte tout le savoir-être nécessaire pour réussir notre insertion et offre un réseau de connaissances très utiles. Le deuxième semestre consiste en un stage en entreprise d’une durée 6 mois et dans l’un des trois domaines du master (microbiologie en agroalimentaire, biomédical ou environnement). 

Comment un étudiant avec une conscience écologique fait pour rester concentrer sur ses études malgré la large insuffisance des engagements jusqu’à présent ? Avez-vous une technique secrète ? 

Il devient plus que nécessaire de faire quelque chose, d’agir pour « sauver » l’environnement et pour préserver les générations futures. Alors certes, il est parfois difficile de se sentir impuissant face au manque d’engagements mais je pense aussi que nous pouvons faire quelque chose à notre échelle. Chaque personne peut, en tant qu’individu, faire sa part. C’est pour cela que je suis dans une démarche Zéro déchet : car si chacun s’y met, ne serait-ce qu’à travers des petits gestes, ça pourrait faire toute la différence.  

De plus, j’arrive à la fin de mes études et je m’oriente vers l’utilisation des microorganismes dans la dépollution (sites et sols, eau, …). Ainsi, je souhaite que mon futur métier contribue à améliorer les choses, et que je puisse agir à plus large échelle que celle de l’individu. C’est avec cette idée en tête que je reste motivée et concentré dans mes études.  

Un petit mot pour terminer ? 

Voici ma devise : Le plus important, c’est d’agir ! Nous pouvons changer les choses, nous, consommateurs et donc acteurs. Mais le tout est de faire quelque chose. 

Merci beaucoup aux étudiants du master Microbiologie pour leurs réponses ! Quant à nous, on se retrouve prochainement pour la sortie du journal et l’annonce d’un (grand) projet !