Ce numéro #2 du CQFD était initialement prévu pour sortir en Septembre 2015.C’est seulement en mai 2016 que vous avez pu le découvrir au format papier. Vous pouvez à présent le (re-)découvrir sous sa version « en ligne ». Résultat du travail de deux équipes de rédactions qui se sont passés le relaie au cours de l’année (scolaire) 2015-2016. Bonne lecture !
EDITO :
Le jour se lève et la Terre est morte cette nuit.
Afin de rendre hommage à notre chère mère, planète ou astre, que tu sois garçon, fille, ou autre, ou les trois en même temps, laisse-nous te conter son histoire…
L’ enfance de la Terre est, à vrai dire, peu connue mais ne doit pas être si différente de celle des autres enfants ! A ceci près que ce n’est pas un enfant mais une planète et qu’elle ne mangeait sûrement pas de sable ! Cependant, on en sait davantage sur son adolescence, période “complexe”, durant laquelle elle se passionne pour la danse, notamment la tectonik (une erreur de jeunesse qui la suivra toute sa vie). Puis, c’est le début des longues études, accompagnées de ses acolytes, Stress et Anxiété. Heureusement, la MPU était là pour notre chère planète.
Une fois sa thèse “Création de la vie et écosystème viable” soutenue et validée, la Terre entra dans le monde adulte. Ainsi apparut la vie sur terre : bactéries, champignons, végétaux, animaux. Et avec elle l’évolution et la sélection naturelle, comme chez les “Poissons”. Certains finissent en sushis, ce qui a forcé les autres à se cacher et s’adapter à la vie dans les abysses. Il y a même l’apparition d’espèces civilisées et ultra organisées qui vont conquérir le monde: les FOURMIS !
Malheureusement, la Terre finit par devenir un légume et eut une collision avec une saleté d’astéroïde qui ne regardait pas où il allait… Malheureusement, elle ne put jamais remplir de constat ! C’est pas facile la vie quand on a 4,6 milliards d’années !
[Le C.Q.F.D. n’est pas responsable des âneries écrites ici, parce que bon, voilà hein…]
Toutes les questions qui nous démangeaient sur le psoriasis!
Alors qu’un étudiant lambda se promenait à la faculté, il aperçut une personne atteinte de psoriasis. Ne connaissant pas cette maladie, voilà qu’il s’est mis à l’éviter comme la peste ! Mais plutôt que de rester dans l’ignorance, il demanda à Lampeman de contacter notre médecin en herbe du CQFD afin d’en apprendre un peu plus. Voici donc le résultat du riche et intéressant débat entre Lampeman et Doc’ !
Retrouvez en fin d'article une superbe infographie sur le psoriasis !
– « Le pso … quoi ? Doc’, éclaire moi ! »
Le psoriasis est principalement connu pour ses effets visibles sur le corps. En effet, cette maladie inflammatoire chronique et auto-immune est responsable de l’apparition caractéristique de plaques rouges irritantes accompagnées de squames dus à l’accumulation de peaux mortes. Ce principal symptôme est la conséquence d’un dérèglement du renouvellement des cellules épithéliales. En règle générale, ces dernières se renouvellent tous les 28 jours. Chez les personnes atteintes de psoriasis, le renouvellement se fait tous les 3 à 6 jours ! Ainsi, l’hyperactivité du système immunitaire induit une inflammation de la peau.
Plus en détails, le psoriasis trouve son origine dans des perturbations de mécanismes variés, dans des facteurs génétiques mais aussi des facteurs immunologiques.
Il existe plusieurs formes de psoriasis mais le plus fréquent est celui dit « en plaques ». Ces dernières peuvent apparaître partout sur le corps. Cependant, certaines zones telles que les coudes, les genoux, le cuir chevelu, les ongles et le visage, sont plus susceptibles d’être couvertes.
La quantité et la sévérité des plaques sont révélatrices de l’évolution de la maladie. Les patients remarquent cependant l’apparition d’épisodes de poussées de quelques semaines à plusieurs mois. Chez certains, l’épisode se révèle être l’histoire de toute une vie. Ces périodes sont donc très variables puisque le psoriasis est favorisé par certaines conditions telles que le stress, les traumatismes cutanés, les saisons froides et les médicaments. Ainsi, plusieurs facteurs environnementaux sont déclenchants ou aggravants mais ne sont en aucun cas responsables du psoriasis.
Bien que le psoriasis soit majoritairement composé de symptômes visibles, l’une des formes les plus graves de cette maladie est le « rhumatisme psoriasique » touchant les tendons et les articulations. Le psoriasis peut également être lié au développement d’autres maladies chroniques
Regarde donc ici mais aussi ici pour en savoir plus !
– « Mais alors, est-ce-que ça se soigne ?
Est-ce-qu’on guérit doc’ ? »
Il n’existe actuellement aucun moyen de guérison contre le psoriasis. Néanmoins, grâce à la découverte de traitements, l’avancée de la science et de la médecine a permis le contrôle des poussées de psoriasis.
La multitude de traitements disponibles permet aux patients de pratiquer une thérapie personnalisée : le traitement doit être adapté à chaque personne car il n’existe pas une seule et unique forme de psoriasis universelle !
Ainsi, pour soigner le psoriasis, le médecin et le patient conviendront d’une thérapie parmi notamment :
– les biothérapies
– « Doc’, J’ai déjà eu quelques plaques rouges qui démangent … »
Souvent confondu lors d’un examen clinique avec l’eczéma, la dermatite atopique et même la varicelle chez les plus petits, il existe néanmoins des moyens infaillibles pour confirmer la présence du psoriasis tels que la biopsie et les conclusions d’analyses sanguines.
En ce qui concerne le jugement de gravité, le médecin utilise trois critères : la surface de la peau atteinte, le PASI (Psoriasis Area and Severity Index) mais aussi l’estimation de la qualité de vie.
-« Leur vie ne doit pas être facile psychologiquement et socialement ! »
Il est évident que le psoriasis impacte plus ou moins les patients en fonction de l’évolution et des caractéristiques de la maladie. Le rapport aux autres peut être modifié et les personnes atteintes peuvent développer un réel handicap social. De simples gestes et de simples pensées peuvent alors devenir une vraie torture au quotidien, comme par exemple l’idée de transmettre la maladie à son futur enfant ! Il est également malheureux de constater une ségrégation existante dans l’accès à certains loisirs comme la piscine…
Financièrement, lorsque le psoriasis dure et qu’il apporte de grosses conséquences, il peut être traité comme une ALD (affection longue durée) permettant le remboursement total des soins par la Sécurité Sociale.
Les patients ont généralement beaucoup plus de mal à assumer les conséquences physiques visibles (sur le visage ou sur les mains), ce qui peut parfois provoquer un réel manque de confiance en soi.
Ces problèmes ont donc un impact social. Malheureusement, il se peut aussi qu’il y ait des conséquences au travail, au sein d’un couple mais aussi dans la manière de se vêtir, de se raser, de se parfumer et même de s’assumer !
– » Pourtant, Cara Delevingne, Kim Kardashian et Britney Spears vivent avec et se montrent même en public !
Comment est-ce-que les malades surmontent tout ça doc’ ? «
Cara Delevingne est atteinte par le psoriasis.
Il faut d’abord lutter contre les démangeaisons ! Parce-qu’un mannequin qui défile tout en se grattant … on a vu plus glamour et professionnel ! Mis à part le mannequinat, beaucoup de personnes optent pour le maquillage mais la vraie façon de bien vivre avec est d’abord de s’assumer et d’informer l’entourage. En effet, il est nécessaire de modifier le regard des gens afin d’aider les personnes atteintes par le psoriasis à se sentir mieux dans leur peau.
– « Doc’, tu sais j’ai entendu pas mal d’idées reçues à propos du psoriasis, confirmeras-tu ou non ? »
« Le psoriasis est une maladie contagieuse »
Définitivement, non ! N’ayez crainte, vous pouvez admirer et toucher les plaques sans pour autant en avoir le double le lendemain !
« Le psoriasis est une maladie psychologique »
Encore une fois, la réponse est non. C’est une maladie dite, épi-génétique : elle implique des facteurs génétiques ET environnementaux. Ainsi, le psoriasis peut être héréditaire.
« Le psoriasis touche uniquement les parties externes de la peau » Décidément, la réponse est une fois de plus négative puisque le psoriasis peut également toucher les muqueuses et qu’il est associé à des facteurs de risques cardiovasculaires. Par conséquent, une prise en charge complète est nécessaire !
« Le psoriasis fait perdre les cheveux » Uniquement si le patient se gratte intensément et qu’il arrache les plaques présentes au niveau du cuir chevelu. Le psoriasis n’est donc pas responsable directement d’une perte de cheveux.
Parce que nous sommes tous le nuisible de quelqu’un d’autre
La période des révisions n’est toujours pas terminée et nous sommes nombreux à continuer à nous entasser dans le temple du travail : la Bibliothèque universitaire. (Sauf que dans ce temple ce n’est pas l’encens qui fume, mais les cerveaux). Malheureusement, comme nous l’avons découvert dans la première partie, certaines personnes semblent tout faire pour venir ruiner vos révisions. Voici donc la deuxième partie de la liste des personnes qu’on aurait envie de jeter hors de la BU :
Il y a deux types de groupes de travails : ceux qui ont des box et qui n’ont pas conscience du bruit qu’ils font, et les autres. Ce deuxième type de groupe va donc se placer sur une table et discuter à voix basse, s’engueuler à voix basse, monter le ton à voix basse, tout ça parce qu’il ne sont pas d’accord sur la police à utiliser ou la couleur pour le titre du poster. Merci. Certains groupes vont même prendre 3 tables pour leur poster. Dans les deux types de configurations, il arrive souvent que lorsqu’une personne vienne demander le silence, le bruit reprenne 5 minutes après. Faut dire que c’est un travail de groupe, pas simple de le faire sans communiquer.
Les stressés de la vie
Révision rime souvent avec période de stress ce qui nous amène aux personnes qui ont la bougeotte. On citera en vrac toutes les personnes qui « cliquetiquent » leur stylo, ainsi que toutes les personnes qui tremblent et font trembler le sol et les tables.
Un tremblement de terre ? non, juste Regis qui panique pour les révisions de PC2I
Les ambianceurs
Toutes ces personnes qui écoute de la musique à fond. Pas de la musique apaisante de relaxation. Non ! Du bon gros dubstep-trance des familles. Complètement normal !!
Les Christina Cordula en herbe
Les personnes qui se mettent du vernis. Ce n’est pas le cas de figure le plus courant, nous vous l’accordons, cependant à la rédaction nous avons déjà eu l’occasion d’être victime de l’odeur du vernis qui vous monte à la tête et ce dans un espace où l’aération n’est pas optimale.
Les absents
Trois étudiants recherchant une place libre
Toutes les personnes qui sont parties mais qui continuent d’occuper une place vont te faire rager. Si tu n’as pas de place, tu rages, si tu as une place mais que la personne à oublié son téléphone en vibreur (voire en sonnerie) sur la table au moment où TOUS ses amis décident de la contacter, tu rages aussi.
Les malades
Pourquoi vous êtes ici ? On comprend bien que votre vie est nulle parce que vous êtes malade et qu’en plus vous devez réviser, mais pourquoi faire partager au monde entier ces moments où votre corps vous rejette intégralement ? Non seulement, vous faites du bruit mais en plus vous êtes très certainement contagieux ! C’est pas très fair-play comme logique » Je suis malade pendant les révisions, ce sera votre tour le jour de l’examen » ! On vous souhaite tout de même un bon rétablissement !
Les paumés
Certains d’entre vous semblent oublier l’existence d’Internet ou même des bouquins de la bibliothèque pour répondre à leurs interrogations. Ainsi nous avons la chance de subir leurs innombrables allées et venues auprès de leur camarade possédant la science infuse. Du moins, on suppose que c’est la raison de leur déplacement … qui sait ?
En conclusion, nous sommes tous le chieur d’un autre, respectez-vous, n’hésitez pas à cordialement demander à une personne de faire attention à son comportement s’il dérange et n’attendez pas que quelqu’un le fasse pour vous en râlant, parce que les gens qui râlent, ça nuit vraiment aux révisions!
POZ
CES GENS QUI VONT NUIRE À NOS REVISIONS À LA BU – Première partie
Parce que nous sommes tous le nuisible de quelqu’un d’autre
Nous y sommes, cette période merveilleuse des révisions intenses (parfois de dernière minute). Afin de mettre toutes nos chances de notre côté nous sommes nombreux à chercher un endroit calme à l’ambiance de travail efficace pour s’y installer. La Bibliothèque universitaire semble le lieu parfait pour nos révisions. Cependant c’est sans prendre en compte que plus il y a de monde dans un même endroit plus il y a des chances d’être en présence des personnes bruyantes, agaçantes, ou contre-productives. Tour d’horizon des personnes qui vont nuire à nos révisions :
Nous-même
On va commencer cette article par ne pas se mentir et assumer que, oui, la personne qui va le plus nuire à nos révisions c’est nous-même. Difficulté à se lever, à se mettre au travail, la procrastination, la fatigue, la déconcentration, etc. Toutes les forces de la nature sont contre nous et cherchent à nous empêcher de travailler. Alors on prend son courage et sa motivation pour réussir ses révisions !
Les personnes sociables
Il y a ces personnes qui croisent leurs potes qu’elles n’ont pas vu depuis…. fiou, moins d’une heure, et avec lesquels elles ont décidé d’engager une discussion, que dis-je un débat, sur toute leur vie depuis le jour de leur naissance. Avec un peu de chance, ils chuchoteront de façon forte, et ponctueront leurs phrases avec des rires bruyants !
Les E.T.
Les personnes qui passent des coups de fils en chuchotant à la BU. Franchement, pourquoi vous faites ça ? En plus vous passez votre temps à répéter parce que de l’autre coté on ne vous entend pas. Faut dire que vous chuchotez pour ne pas embêter votre entourage, que vous ennuyez quand même. Et puis, c’est pas facile de bien articuler en chuchotant. On vous propose un exercice de diction : « JE NE TELEPHONE PLUS À LA BU».
Les personnes qui dorment
On pourrait croire que parce qu’ils dorment ils sont inoffensifs : PAS DU TOUT ! Non seulement ils vous narguent, mais en plus ils vous donnent envie de bailler et de piquer du nez à votre tour. Parfois certains se mettent à ronfler, merci l’ambiance !
Les amoureux
Les gens qui se bouffent la bouche. C’est pas le lieu, c’est pas productif, et franchement pas toujours romantique !
Les tricheurs égoïstes
Ces personnes qui, pour éviter un maximum d’avoir à subir les nuisances d’autrui, vont prendre un box pour 8 personnes à eux tout seul. En plus, c’est génial ils ont un tableau blanc pour s’entraîner, et plusieurs tables pour s’étaler.
Les personnes affamées
Une personne affamée qui fait ses réserves pour réviser à la BU
Il faut dire que réviser ça demande pas mal d’énergie, et parfois notre corps décide qu’il en a besoin de plus. À ce moment crucial il y a deux cas de figures :
(1) celui qui ne mange pas, parce qu’il ne peut pas ou ne souhaite pas et qui se lance dans une symphonie de gargouillements en ré mineur
(2) celui qui mange, vous proposant alors une musique rythmée de bruits de sachet, accompagnée de mastications à rythme soutenu. Sachez que toutes les personnes qui décident de manger des fruits à coques (Noisettes, amandes, …) parce que c’est plein d’énergie, on vous déteste !
On rappelle que la nourriture n’est pas autorisée dans les étages de la BU. Non mais oh 🙂
En conclusion, nous sommes tous le chieur d’un autre, respectez-vous, n’hésitez pas à cordialement demander à une personne de faire attention à son comportement s’il dérange et n’attendez pas que quelqu’un le fasse pour vous en râlant, parce que les gens qui râlent, ça nuit vraiment aux révisions!
Cette nuit, à la BU, nous avons eu l’occasion de discuter avec tout un tas de gens super sympa, d’horizons très divers. Certains ont même joué les reporters pour nous, sont venus prendre des nouvelles et donner leur avis ! Ce fut aussi ça, cette nuit à la BU : un moment de partage ! Dans la journée, nous avons reçu des messages dont un témoignage de notre nouvelle pote Romane qui nous a beaucoup plu, et qui illustre plutôt bien l’ambiance entre 2h et 4h du matin !
Nous avons décidé de vous le partager afin d’apporter une vision extérieure du projet.
mercredi 11/05/2016 à 13h06 – Romane
« Comme je n’avais pas le courage de prouver encore une fois à la post-partiels que, oui, je shake mon corps mieux que Beyoncé, j’ai quand même décidé de faire un truc « qui défonce grave » : une nuit à la BU de la Doua. Après avoir croisé des meufs ravies de se trimbaler en pyjama « Les 101 Dalmatiens » entre les rayons, des guerriers acharnés qui bossaient sans pause aucune, des mecs qui dormaient sur les tables et des mecs qui dormaient sous les tables; j’ai par hasard atterri, que dis-je, échoué au milieu des rédacteurs du journal CQFD. Cela va sans dire, j’avais de quoi me tenir éveillée après mes heures de travail : esprits en ébullition, humour, efficacité et sympathie étaient au rendez vous. J’ai même vu des méninges se creuser jusqu’au liquide céphalo-rachidien pour sortir de bons articles all night long. Faut dire que j’avais la dégaine pour me faire de nouveaux amis : double rangée de cernes et esprit confus (par exemple tu me demandes comment je m’appelle je réponds « oui »). Ils ont même toléré mes paroxysmes de mutisme à 3h du mat’ (selon moi il vaut mieux se taire quand on est dans le mal au milieu d’inconnus, que de sortir des suites de mots incohérentes avec des variantes de tonalité douteuses). Deux choses sont sûres : 1) c’était chouette 2) je vais écrire des articles pour votre journal ! <3″
Clôture du marathon journalistique à la nuit de la BU.