La galette, la fève et le couteau, le trio infernal

L’horloge annonce presque deux heures de l’après-midi, toute la famille a bien mangé, vient le moment du dessert. On apporte tout naturellement une galette des rois, on la pose au milieu de la table, on choisit un bon couteau bien tranchant et on commence la découpe, quand soudain… Bim… la fève tombe sous la lame faisant la déception des plus grands et la joie des plus petits (parce que oui, on sait pertinemment qui aura le droit de porter la couronne du coup…). Mais, avec 6 personnes autour de la table, était-ce prévisible ? De quoi donc dépend la probabilité de couper la fève lors du partage ? Penchons-nous un peu sur la question, histoire de digérer correctement… 

Un problème plus complexe qu’il n’y parait… 

Intuitivement, on peut dégager trois paramètres qui vont influencer notre probabilité à faire un massacre dans la galette : la taille de la fève, sa position dans la galette et le nombre de parts coupées. Ce dernier est même très logique : plus on découpe, plus on a de chance de découper la fève… Et après ? Lequel a le plus d’influence ? Allez, direction l’ordinateur pour étudier la question en faisant quelques simulations… 

Posons tout d’abord quelques hypothèses de travail afin de pouvoir faire un modèle assez simple à comprendre : 

  • Nous allons considérer une galette de 30 centimètres de diamètre que nous pourrons découper tous les degrés (ce sera un disque parfait) par un couteau extra fin (découpage le long d’une droite) 
  • La découpe se fera de manière homogène (au revoir les gourmands, pas de parts plus grosses que les autres) 
  • La taille de la fève correspondra à son plus grand côté qui sera parallèle à la tangente au rayon passant par le milieu de ce côté (trop de mots compliqués ?  -> Voir la figure 2) 
  • Enfin, la fève se situera au moins à 1 centimètre du centre de la galette (histoire d’abréger un peu des calculs inutiles) 

Figure 1  : une présentation simplifiée du problème : une galette et sa fève 

Avec le cadre d’étude tout fraîchement posé, nous allons donc essayer d’estimer trois probabilités : 

  • A taille de fève et nombre de parts constants, l’influence de la position de la fève dans la galette 
  • A position de la fève et nombre de parts constants, la variation due à la taille de la fève  
  • A taille et position constantes de la fève, l’évolution corrélée au nombre de parts découpées 

Le modèle 


Figure 2: Le calcul de la taille apparente repose sur de la trigonométrie… 

Un des premiers problèmes rencontrés est d’arriver à estimer la taille apparente de la fève. En effet, nous considérons que la galette est un disque parfait et donc que son périmètre couvre l’entièreté des angles de 1 à 360°. On cherche donc à savoir quelles proportions de ce périmètre est dans le « cône d’ombre » de la fève. Et oui, direction les cours d’optique ! Une formule, et hop, le tour est joué, nous avons donc obtenu la taille angulaire de la fève. 

δ=2∗ arctan (d/2D) 

Remarquons au passage la dépendance à sa position et sa taille réelle, nous sommes donc sur la bonne voie ! 

Le modèle est donc déterminé, direction la simulation. Un peu de code sous Pythoni permet d’obtenir ce que l’on cherche. L’aléatoire ici va donc porter sur la position de la fève dans la galette, c’est-à-dire, en utilisant les éléments du modèle, la plage d’angle entre 1 et 360° qui sont recouverts par la taille angulaire de la fève. Il suffit ensuite de « découper », i.e. déterminer quels angles sont concernés par le passage du couteau. Pour savoir si la fève est coupée : un test. Pour connaître la probabilité : répétition 100 000 fois de l’expérience et approximation par la moyenne. 

Et les résultats ? 


Figure 3: L’évolution de la probabilité de couper la fève en fonction de la taille de celle-ci (une droite…) 

Nous fixons donc une fève à 10 cm du centre de notre galette et on la coupe en 6 parts. La taille de notre fève varie entre 1 et 5 cm. Eh bien le résultat est sans appel, plus la fève est grosse, plus la probabilité de la couper est grande (figure 3). Notre intuition est par conséquent bien vérifiée. L’utilisation des mathématiques permet de dégager quelques points remarquables (nous n’avons pas fait tout ce travail de codage pour démontrer une chose triviale quand même). Déjà, les probabilités sont loin d’être nulles ! Même une fève de 1 cm perdue aux deux tiers d’une galette de 30 cm de diamètre se fait décapiter environ 1 fois sur 10 ! Et cela augmente fort puisque à la même position une fève de 5 cm y passe environ 1 fois sur 2 … De plus, l’augmentation est linéaire, étonnant non ? Pas de complexe loi de probabilité qui se cache derrière, seulement une augmentation de la plus simple des manières. Première conclusion : choisir une petite fève ! 

Deuxième question : combien de personnes pour manger la galette ? Même constat très logique que précédemment : plus on coupe la galette, plus la chance de faire de la scissiparité de fève est augmentée (figure 4). Cependant, la dépendance au nombre de parts est moins forte et on s’approche d’une corrélation parfaite : un doublement de celui-ci entraine quasiment un doublement de la probabilité. Notons ici que le graphique est encore plus remarquable : c’est une droite parfaite ! (Pour rappel, les probabilités sont les moyennes de 100 000 répétitions de l’expérience de coupe !)  Deuxième conclusion, il ne faut pas être trop nombreux à vouloir être sacré par la galette… 


Figure 4: Evolution de la probabilité de couper la fève en fonction du nombre de parts (Une autre droite…)

Et le boulanger dans l’histoire ? Comment sa manière de placer la fève dans la galette va influencer le sacre de la petite sœur ou du petit frère ? Si on considère que 6 personnes sont autour d’une galette contenant une fève de 3 cm de plus grand côté, par simulation de la position de celle-ci, on obtient le graphique suivant (figure 5). Là, nous sommes d’accord, nous nous éloignons très fortement des droites des deux autres probabilités. Décortiquons un peu ce qu’il se passe : logiquement, tant que la distance entre la fève et le centre n’est pas supérieure à la taille de la fève, la décapitation est immédiate. Puis, dégringolade exponentielle de la probabilité pour obtenir 20 % de chances de la couper si elle se trouve sur un bord. Les plus férus de maths d’entre vous auront remarqué une distribution de Poisson (je parle bien sûr du mathématicien célèbre et pas de Némo…).  D’ailleurs, pour conforter notre découverte, passons les échelles au logarithme : une droite ! (Figure 6). Conclusion, la probabilité de couper la fève dans une galette suivant sa position suit une loi de Poissonii. La loi des évènements rares donc. Enfin, pas si rare que ça visiblement car c’est encore la petite sœur qui a la fève… Il n’empêche que la leçon que les boulangers pourront retenir, c’est qu’il faut placer la fève à environ deux tiers du rayon de la galette pour ne pas (trop) condamner celle-ci à une découpe quasi inévitable.


Figure 5: Le rôle du boulanger, le plus remarquable !

Figure 6: Et oui ! Une loi de Poisson !

Bref, si vous n’êtes pas déjà en train de dormir, alors il serait peut-être temps : il parait qu’on digère mieux en faisant une petite sieste !

Sébastien LHOUMEAU 

Interview La Bocalitude

Bonjour à tous ! 

Nous, au CQFD, on aime bien la planète, comme vous le découvrirez dans notre prochain numéro. Et comme les étudiants de master microbiologie réalisaient une conférence sur le zéro déchet, on s’est dit qu’on allait les interroger pour savoir ce qu’il y avait derrière leur projet « La Bocalitude » ! 

Bonjour La Bocalitude ! Pouvez-vous vous présenter, vous & votre projet ? 

Bonjour ! Nous sommes quatre étudiants en Master 2 Microbiologie Appliquée à l’Agroalimentaire, au Biomédical et à l’Environnement (MAABE) à l’Université Lyon 1. Dans le cadre d’une UE environnement, nous devions réaliser un projet qui n’avait aucune obligation, si ce n’était d’avoir un lien avec ce domaine. Etant moi-même dans une démarche Zéro déchet, mon groupe et moi (Valentine G.) avons décidé d’aborder ce thème. Le Zéro déchet est tout un style de vie : au-delà de la réduction des déchets, c’est aussi vivre différemment pour mieux respecter sa santé et l’environnement.  

Notre projet s’est alors divisé en trois axes : une intervention dans une classe de CM1 pour les sensibiliser à la notion de déchet et aux solutions qui existent, une conférence sur le campus de la Doua (qui a eu lieu le 22 Novembre 2018) et la création d’un site internet : labocalitude.fr

Qu’avez-vous de prévu à l’avenir sur ce thème ? 

La Bocalitude est née de ce projet et a bien l’intention de persister ! Pour cela, le site internet continuera d’être alimenté sur le thème du Zéro déchet, afin de donner des clés et des conseils pour se lancer dans cette démarche, et d’expliquer pourquoi il est important de faire quelque chose.  

Il est aussi possible de nous contacter via le site pour réaliser d’autres conférences.  

Vous êtes-vous intéressés à l’aspect « recherche scientifique » de la lutte contre le changement climatique ? Si oui, auriez-vous des références & des conseils pour des étudiants désireux de s’y intéresser ? 

J’avoue de pas en connaitre assez sur la question pour proposer des références et conseils à ce sujet. Je m’intéresse notamment à tout ce qui est revalorisation des matières. Par exemple, le plastique, qui est un véritable fléau en termes de pollution environnementale, peut être réutiliser en carburant. De nombreuses recherches s’orientent aussi sur la production de biogaz ou de biocarburant pour palier aux réserves de pétrole qui s’épuisent et réduire les gaz à effet de serre.  

Au-delà de ça, que pensez-vous de votre master ? 

La première année du Master Microbiologie apporte de nombreuses connaissances théoriques dans ce domaine. Le parcours professionnel MAABE a pour objectif de nous préparer à insérer le monde professionnel, à travers la réalisation de différents projets au cours desquels nous gagnons considérablement en autonomie et en capacité d’adaptation. Il nous apporte tout le savoir-être nécessaire pour réussir notre insertion et offre un réseau de connaissances très utiles. Le deuxième semestre consiste en un stage en entreprise d’une durée 6 mois et dans l’un des trois domaines du master (microbiologie en agroalimentaire, biomédical ou environnement). 

Comment un étudiant avec une conscience écologique fait pour rester concentrer sur ses études malgré la large insuffisance des engagements jusqu’à présent ? Avez-vous une technique secrète ? 

Il devient plus que nécessaire de faire quelque chose, d’agir pour « sauver » l’environnement et pour préserver les générations futures. Alors certes, il est parfois difficile de se sentir impuissant face au manque d’engagements mais je pense aussi que nous pouvons faire quelque chose à notre échelle. Chaque personne peut, en tant qu’individu, faire sa part. C’est pour cela que je suis dans une démarche Zéro déchet : car si chacun s’y met, ne serait-ce qu’à travers des petits gestes, ça pourrait faire toute la différence.  

De plus, j’arrive à la fin de mes études et je m’oriente vers l’utilisation des microorganismes dans la dépollution (sites et sols, eau, …). Ainsi, je souhaite que mon futur métier contribue à améliorer les choses, et que je puisse agir à plus large échelle que celle de l’individu. C’est avec cette idée en tête que je reste motivée et concentré dans mes études.  

Un petit mot pour terminer ? 

Voici ma devise : Le plus important, c’est d’agir ! Nous pouvons changer les choses, nous, consommateurs et donc acteurs. Mais le tout est de faire quelque chose. 

Merci beaucoup aux étudiants du master Microbiologie pour leurs réponses ! Quant à nous, on se retrouve prochainement pour la sortie du journal et l’annonce d’un (grand) projet ! 

CQPS S1E15

Parlons politique !

« Flash info très spécial, nous apprenons à l’instant la mort de l’Assemblée Nationale ! … »

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CQPS S1E14

Quand les bandes dessinées ramènent leur science !

Dans le contexte de la Nuit de la lecture, la BU vous propose une table ronde sur le thème de la BD scientifique le 17 janvier à 18h dans l’espace Quartier libre de la BU Sciences. Elle sera orchestrée par Pascal Robert Professeur à l’Enssib, spécialiste de BD avec trois invités : Thibaut Damour (Le mystère du monde quantique. Dargaud 2016), Jean-Noël Lafargue (L’Intelligence artificielle. Le Lombard 2016, Internet. Le Lombard, 2017) et Pellichi, auteur de mangas (Material&Methods).

En plus, en participant à un tirage au sort qui sera organisé à la fin de la table ronde vous aurez la possibilité de gagner des chèques-lire d’une valeur de 10 euros !

Vous pouvez aussi rédigez la critique d’une BD parmi les titres sélectionnés par les bibliothécaires ou présenter une BD scientifique qui se trouve à Quartier libre. Les 12 premiers à transmettre leur présentation d’un album gagneront un chèque-lire de 10 euros et leurs textes seront publiés sur le site de la BU. Alors n’hésitez pas, le formulaire pour déposer la critique est en ligne (Les critiques doivent être envoyées avant le 17 janvier)

Un Bœuf sur le toit ?

L’auditorium de Lyon ©Julien Mignot

Un peu froid ? Alors ne manquez pas le concert de l’Auditorium de Lyon avec le ballet-concert Le Bœuf sur le toit de Darius Milhaud. Vous retrouver toute la chaleur et l’affluence de Copacabana ! Avis aux amateurs.trices de voyages ! Le concert se poursuivra ensuite avec Le Deuxième Concerto pour piano de Saint-Saëns et la Première Symphonie d’Elgar, l’œuvre orchestrale la plus ambitieuse de l’auteur des célèbres Variations Enigma. Alors Jeudi 17 à 20h ou Samedi 19 à 18h profitez de ces moments musicaux pour vous évader un peu !

Musique de RU

Le Crous ouvre 2019 en musique avec deux évènements à ne pas manquer !

Comme tous les ans, le Crous organise son tremplin musical étudiant « Musique de RU » : tous les étudiants peuvent participer et tous les styles musicaux sont les bienvenus ! Le dépôt des candidatures est possible jusqu’au mardi 15 janvier 2019 à l’adresse ci-dessous.

L’évènement sera clôturé par une finale régionale à La Maison Des Etudiants le jeudi 7 mars 2019, les gains pouvant aller jusqu’à 2 000€ ! Alors n’hésitez pas à partager l’évènement avec vos étudiants musiciens !

Dans le cadre de son partenariat avec l’Orchestre de Chambre, le Crous de Lyon invite gratuitement tous les étudiants au concert de l’Orchestre de Chambre de Lyon 3 « Songe d’une Nuit d’Été » qui aura lieu jeudi 24 janvier 2019 à la Salle Molière, 18 quai Bondy – Lyon 5ème ! Au programme : un buffet préparé par les équipes du Crous de Lyon suivi du concert « Songe d’une nuit d’été », le tout dans un lieu d’exception !

L’écologie, kesako ?

Pour beaucoup, l’écologie : c’est de la politique. Face à la méconnaissance de cette science du vivant (ou plus précisément de ces sciences), j’ai comme projet de réaliser un documentaire qui permettra (j’espère !) de faire connaitre cette partie très intéressante du vivant. Alors, vidéaste, biologiste, passionné de nature, ou tout simplement soucieux de donner un avis, n’hésite pas à prendre contact (sebeyes.drone@gmail.com) pour participer à cette aventure !

N’hésite aussi pas à faire un tour sur ma chaine Youtube ! https://www.youtube.com/channel/UCtiGVLbwJW5X6Yg_-7Cs4sw

Photos d’illustration : Julien Mignot.

Un concert étudiant placé sous l’étoile de la grandeur

Jeudi 29 Novembre 2018 se déroulait pour la deuxième année consécutive le « Concert pour les étudiants » organisé par l’auditorium de Lyon. Retour sur cette magnifique prestation de l’Orchestre national de Lyon qui a séduit plus de 2000 spectateurs et spectatrices.

Un concert singulier et magique

Cette soirée a été l’opportunité pour nous, étudiants, de découvrir ou redécouvrir à la fois un cadre de concert tout à fait sublime mais aussi des compositeurs et des pièces ou encore des instruments.

L’orchestre de Lyon et son orgue

En effet, ce concert à mis particulièrement en valeur un instrument bien trop souvent méconnu du grand public : l’orgue. L’Auditorium de Lyon peut en effet se vanter de posséder, hors de Paris, le seul grand orgue de salle de concert en France. Construit pour l’exposition universelle de 1878, il ne comprend pas mois de 82 jeux et 6400 tuyaux en faisant une véritable œuvre d’art.   Les plus grands musiciens se sont bousculés à la console de cet orgue révélant au grand public bon nombre de pièces maitresses conçues pour cet instrument. Restauré en 2013, il sonnait pour ce concert sous les doigts de Iveta Apkalna qui a su mettre en valeur toute sa puissance et sa qualité sonore dans une salle à l’acoustique remarquable.

Sous la direction de Ricardo Minasi et fort de 104 musiciens permanents, l’Orchestre national de Lyon a parfaitement été à la hauteur d’une telle représentation et a mis des étoiles dans les yeux (ou plutôt dans les oreilles) de leurs spectateurs célébrant au passage leur 113 ans d’existence. Ce concert a donc été pour les musiciens l’occasion de fêter l’anniversaire de ce si grand orchestre qui est très apprécié pour sa qualité très française de sa sonorité et qui se produit internationalement. Pouvoir prendre place gratuitement dans la salle a donc été un réel plaisir et restera gravé dans la mémoire de bon nombre d’entre nous.

Une programmation bien orchestrée

Le déroulement de la soirée à été bien choisi, permettant de voyager au travers des époques différentes entre elles.

Nous avons commencé par entendre un Concerto pour orgue et orchestre de chambre de Paul Hindemith (la Kammermusik n°7). Cette pièce contemporaine (composée en 1927) m’a, à vrai dire, beaucoup surpris. N’affectionnant pas particulièrement cette époque de la musique dite « classique » du fait de nombreuses dissonances qui peuvent être présentes dans les œuvres, celle-ci aura pourtant eu le mérite de me faire apprécier une musique post-XIXème. En effet, Hindemith a repris les codes d’époque plus anciennes en y incorporant un langage plus moderne, évitant une radicale coupure et conservant de belles lignes mélodiques très agréables à l’oreille.

Nous avons ensuite été porté par la voix de Kate Aldrich (mezzo-soprano) qui à interpréter trois des cinq Poèmes de Mathilde Wesendonck orchestrés par Richard Wagner. Etant un grand adepte de la musique Wagnérienne et notamment de ses nombreux opéras, je n’ai eu d’autres choix que d’être totalement conquis par la qualité de la prestation de la soliste qui a su retranscrire, grâce à un accompagnement parfait de l’ONL, toute la puissance de l’écriture de Wagner.

Enfin, nos oreilles n’ont à peine eu le temps de se reposer avant la pièce maitresse de ce concert : la symphonie n°3 de Camille Saint-Saëns. Très connu pour des pièces comme « Le carnaval des animaux » ou encore « la danse macabre », La troisième symphonie de ce compositeur requiert un effectif des plus impressionnant. L’orchestre était en effet secondé à la fois par l’orgue mais aussi le piano, instruments qui sont jusqu’au début de son époque inconnu des effectifs symphoniques. Transpirant le postromantique de Beethoven et de Liszt, cette œuvre magistrale a permis de conclure la soirée dans une ambiance épanouissante.

Finir n’est pas vraiment le bon terme, puisqu’à l’issue la symphonie, une étudiante a été tirée au sort pour avoir la chance de remplacer le kappellmeister aux commandes de l’ONL. Cette tradition lors du bis ce concert particulier augmente l’interaction entre le public et l’orchestre et permet de sensibiliser encore plus nous étudiants à cette musique, si riche en diversité.

Sébastien LHOUMEAU

CQPS S1E13

Du rock, de l’astronomie et de la réalité virtuelle cette semaine !

Maths & astronomie

La Maison des Mathématiques souhaite vous rappeler deux évènements cette semaine :

Mardi 18, de 19 à 20h à la Bibliothèque Marie-Curie de l’INSA, conférence sur « Les mathématiques savonneuses » par Olivier Druet, Directeur de Recherche, Université Claude Bernard Lyon 1. Pourquoi une bulle de savon est-elle toujours bien ronde ? Que se passe-t-il quand deux bulles de savon s’accrochent l’une à l’autre ? Quelles formes apparaissent lorsqu’on trempe un contour en fil de fer dans une cuve d’eau savonneuse ?

Si les bulles de savon fascinent petits et grands, elles ne laissent pas indifférents les mathématiciens… Nous les admirerons puis leur poserons des questions physiques et mathématiques. Ce sera l’occasion de faire une petite promenade parmi les surfaces minimales, en glissant de la géométrie élémentaire au calcul variationnel.

Le même jour, mais de 19 à 20h30 à la Maison des Mathématiques, première conférence d’un cycle de cinq pour vous initier à l’astronomie, sur l’astronomie grecque. Ce cycle vise à vous donner une culture générale sur l’astronomie, son histoire et son empreinte sur notre viede tous les jours. Les conférences sont indépendantes les unes des autres mais le cycle a une cohérence permettant aux débutants d’acquérir une bonne maîtrisedes sujets traités.

Réalité virtuelle

Le service iCAP de l’université Lyon 1 organise un évènement inédit sur la Campus de la Doua : Venez tester la réalité virtuelle le jeudi 17 janvier 2019 ! Etudiants, vous rêvez de vous immerger dans une cellule humaine pour visiter un monde microscopique,vous former aux gestes techniques ou à l’utilisation de machines complexesou de faire une visite virtuelle d’une salle de TP ? Enregistrez-vous sur http://realitevirtuelle.univ-lyon1.frafin de les aider à préparer l’événement et répondre à vos attentes.

Rock & soul       

Mardi 18 à 20h20 au Théâtre Astrée, l’Orchestre symphonique et l’Atelier rock de Lyon 1 se sont associés pour vous concocter une soirée dédiée aux standards des années 70/80. Il ne manquera que la piste de danse !

Dirigé par Jean-Marc Simon & Boris Kapfer, ils interprèteront : Chic – George Benson – Amii Stewart – Tina Turner – Aretha Franklin – Earth Wind & Fire – The Blues Brothers – Marvin Gaye – Annie Lennox – Righteous Brothers – David Bowie – Stevie Wonder

(entrée gratuite et sans réservation)